Demoiselle en détresse !!

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Alouka avait maintenant quelques semaines. Pour la première fois, elle décida de sortir. Tous les louveteaux du couple alpha étaient sous étroite surveillance. Alors, lorsqu’elle s’éloigna du reste du groupe, un loup la suivit, toujours pour la protéger. Cela lui était égal car la loupiote était sage. Son but n’était pas de désobéir, loin de là, elle avait envie de prendre l’air. Elle s’assit près d’un cours d’eau, observant pendant des heures les poissons qui s’y trouvaient, tendant la patte de temps en temps, dans l’espoir d’en saisir un. Déçue de n’en avoir attraper aucun, elle s’éloigna du bord et se rapprocha du loup. Elle se lova entre ses pattes. La chaleur du loup et sa respiration la berçait. Elle s’endormit donc tout naturellement. À son réveil, le loup dormait. Elle prit donc gare de ne pas le réveiller. Avec tous les louveteaux à surveiller, la meute devait se fatiguer et elle respecta son sommeil.

Soudain, elle dressa les oreilles, le museau pointé en avant. Un insecte coloré virevoltait devant elle. Fascinée par ce qu’elle était en train de voir, elle décida de le suivre, envoyant de temps à autre un coup de patte ou un coup de mâchoire, histoire de faire tomber l’insecte et de l’observer d’un peu plus près.
Son attention étant entièrement portée sur le papillon, elle ne se rendait pas compte à quel point elle s’éloignait du territoire toujours absorbée par l’insecte jaune criard. Mais soudain, une ombre noire surgit des airs et goba la bestiole. Immédiatement, elle envoya un coup de patte dans le corbeau, espérant qu’il lâche prise et s’enfuit. Mais le contraire fut obtenu. Le corbeau commença à croasser fortement, volant autour de la loupiote et lui assénant coup de bec et coup de griffe.
Alouka était recroquevillée sur elle même, les oreilles plaquées en arrière, essayant d’esquiver au mieux les attaques du charognard qui envoyait valser ses plumes autour d’elle.

Le petit louveteau avait décider de rentre chez lui, dans sa meute. Mais comme à son habitude, il était toujours terrorisé dès qu'il entendait n'importe quel bruit. Il se mît au petit trot. Il se dirigeait vers la plaine aux oiseau, sans vraiment savoir le chemin.

Quelques minutes après son départ, il arriva enfin et ce qu'il vit en premier, c'était un volatile de couleur noir qui tournait autour d'une boule de poils. Celle-ci tentait de le faire fuir avec ces petites pattes. Darwin n'avait jamais été confronté en face de ce cas. Il s'amusait souvent à courir derrière les oiseaux mais rien il ignorait que ceux-ci pouvaient devenir agressif, au point d'attaquer les louveteaux ! Les multiples bruits du corbeau se faisaient entendre. Ces cris presque strident ne faisait que terroriser le petit. Il voulu se retourner pour fuir et se cacher dans un trou. Mais la petite avait vraiment besoin d'aide. Si Darwin ne faisait rien, elle allait sûrement partir dans les airs avec l'animal au deux ailes. Tant pis, il fallait bien prendre un peu de courage. La queue entre les pattes, les oreilles baissées, il s'avance en trottinant vers eux. Sachant que Darwin venait tout juste d'avoir neuf mois, il fut plus grand que la petite louve, en taille. Sans rien faire de plus, appart se rapprocher doucement, l'oiseau s'arrêta et prit son envole sur d'autre territoires. Le louveteau n'était pas vraiment fière d'avoir "sauver" la petite. En fait, il n'avait absolument rien fait. Il s'en était juste rapprocher et c'est le volatile qui a lâché prise.

Darwin était placé a une quarantaine de centimètre devant le louveteaux. Curieusement, il leva les yeux au ciel pour voir si l'oiseau était toujours là. Apparemment, non. Puis, il regarda la petite et décida, pour une première, de lancé une petite conversation.

- Est-ce que... tout va bien ?...

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Alouka tenta de fuir et se mis à cavaler comme elle le pouvait. Malheureusement, ses petites pattes s'emmêlèrent et elle tomba lourdement au sol. S’attendant encore à se faire attaquer par l’oiseau noir, elle ferma les yeux et s'aplatit au sol. Mais rien ne se passa. Elle rouvrit un œil, puis l’autre, cherchant dans le ciel cette oiseau de malheur. Il n’était plus là. Encore en alerte, elle chercha autour d’elle là raison de la fuite de son assaillant. Elle vit un jeune louvard s’approcher d’elle. Il était vraiment grand comparé à elle. Encore pétrifiée, elle ne bougeait pas.

- Est-ce que... tout va bien ?...

La voix du louveteau la fi sortir de sa torpeur. Elle se jeta entre les pattes de l’inconnu pour y chercher protection et réconfort, encore toute tremblotante. Retrouvant enfin son souffle et son esprit, elle sortit de ses pattes et jeta un bref coup d'œil en l’air, histoire de se rassurer. Le fait que le louvard lui adresse la parole l’intimidait fortement. Elle senti le sang affubler à son museau. Si elle n’avait pas cette fourrure, elle serait sûrement devenue rouge écarlate.

- Je... Je crois que ça va. C’était quoi ce truc ?! …

La loupiote s’assit et regarda timidement son interlocuteur.

- Merci. Moi c’est Alouka, et toi ?

Sa voix était encore plus aiguë qu’à son habitude. Surement l’&motion. Alouka se sentie encore plus gênée. Le petit être qu’elle était fixa le sol et les insectes qui passaient entre ses pattes, comme si elle voulait devenir de la même taille et disparaître. Encore la tête baisée, elle huma l’air comme font les " grands ". L’odeur du louvard lui parvenant à ses narines était à la fois inconnue, et connue. Quelques notes de parfum étaient communes à celles de ses parents et d’elle même. Elle croyait même sentir l’odeur de sa mère, qu’elle reconnaitrait entre milles. Mais celle-ci était faible. Elle se demanda si le loupiot connaissait ses parents ...
Elle regarda les environs, en attendant sa réponse, cherchant le chemin de sa tanière.

La petite louve s'était jetée dans les pattes de Darwin. Celui-ci fut assez surpris par cette réaction. Il n'avait pas l'habitude que d'autres petits louveteaux vinrent se cacher dans ses pattes. À vrai dire, c'était bien la première fois. Après un certain temps, la loupiote sortit des pattes du jeune louveteau.

-Je... Je crois que ça va. C’était quoi ce truc ?! …

Darwin aurait bien voulu répondre mais son regard était trop occupé à scruter le ciel. Il voulait savoir si l'oiseau allait revenir. Une pointe de peur se faisait sentir. Darwin n'avait pas l'habitude de faire face à ce genre d'espèce animal. Puis, il détourna son regard pour le poser sur la petite.

- Merci. Moi c’est Alouka, et toi ?

Le louveteau prit aussi le soin de s'assoie gentiment. Pointant ses grande oreilles vers la petite femelle, il répondit d'une petit voix hésitante.

- De rien... Moi c'est Darwin...

Il avait toujours l'habitude de parler en hésitant. En fait, il parlait comme ça avec les loups qu'il ne se sentait pas encore proche. Sauf avec les "grands loups" mâles. Darwin n'arrivait pas encore à se faire à l'idée que certain pouvaient être gentil et d'autre non. Pour lui, avoir minimum deux loups mâles devant ses yeux, c'était comme impossible d'être tranquille et de pouvoir se lier d'amitié avec eux. Par contre, avec les femelles, tout changeait ! Il avait plus confiance en elle. Attendant une réponse de la part d'Alouka, il baissa son regard sur le sol.

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- De rien … moi c’est Darwin...

La voix de Darwin était faible et pleine d’hésitation. Elle reconnaissait cette façon de parler, pour la bonne et simple raison qu’elle était atteinte du même mal : la timidité. Il semblait pire qu’elle; ce qui n’était pas chose facile. Elle esquissa un autre sourire gêné, comme à son habitude, et fixa Darwin. Ses petites oreilles, pas encore complètement redressées pointaient vers lui. Le museau levé, elle posa une question :

- Tu es bien de ma meute n’est-ce pas ?

Elle espérait qu’il réponde par l’affirmative, cela la rassurerai sur sa sécurité en ce territoire inconnue, et puis cela toucherai à son égo si ses sens, encore faibles, la trompaient. Elle attendit sa réponse puis elle reprit la parole.

- Il faut que je rentre chez moi, sinon j’aurais des problèmes.

Elle tourna les pattes et commença à trottiner. Mais elle s’arrêta, à peine quelques foulées effectuées. Elle se tourna alors vers Darwin, les yeux embués de larmes.

- Mais je sais pas où c’est ... dit-elle avec des trémolos dans la voix.

La timidité du petit mâle se faisait bien sentir. Alouka, la petite héritière, l'avait sûrement remarqué. C'est peut être cette raison qu'elle fit à nouveau un petit sourire gêné. Darwin le lui rendit sans se poser des questions. En fait, si. Il avait juste un petite question: savoir dans quelle meute elle était. Elle avait l'air si gentille et au fond de lui, il craignait qu'elle vienne d'une meute adversaire. Surtout pour l'avenir. Mais nous allons pas approfondir le sujet. L'avenir de Darwin est en ce moment en train de se construire petit à petit. Et puis, il a aussi beaucoup de question pour les années à suivre.

- Tu es bien de ma meute n’est-ce pas ?

Sa meute ? Oui, sûrement ! À ce moment là, le petit mît son flair à l'épreuve. Il reste tout de même très discret, sans bouger, et inspira lentement tout en détectant l'odeur. Quelques secondes après, il écarquilla légèrement les yeux. Tout en fixant la petite louve, il répondit fièrement. Fière d'avoir trouvé dans quelle meute elle venait: les Émeraudes.

- Oui ! Je suis aussi chez les Émeraudes.

Il sourit et se redressa légèrement, toujours en pointant ses grandes oreilles vers Alouka. C'est alors une question lui monta à la tête. À son arrivée, Darwin n'avait pas rencontrer énormément de louveteaux mais il en connaissait quelques uns de vue. Et en pensant à la petite louve, il ne l'avait pas encore vu du tout. Peut être qu'elle était nouvelle. Ou alors, peut être que c'est la fille de ses Alphas. Il ignorait encore tout ça. Soudain, la petite voix d'Alouka le fit sortir de ses pensées.

- Il faut que je rentre chez moi, sinon j’aurais des problèmes.

Son sourire disparu. C'était normal pour elle. Elle était encore petite et ses parents doivent sûrement s’inquiéter pour elle. La petite femelle lui tourna le dos. Darwin, lui, n'avait pas encore bougé et la fixait toujours, pointant ses oreilles et la tête penchée sur le côté gauche. Elle partit au petit trot puis, quelques mètres plus loin, elle s'arrêta et tourna la tête, les yeux semi-couvert par les larmes.

- Mais je sais pas où c’est ...

Il redressa sa tête et d'un pas décidé, il se mît à trotter vers la jeune femelle. Une fois à sa hauteur, il s'arrêta et la regarda de haut. Sous l'emprise encore de la timidité, il essaya de faire l'effort de parler sans bégayer.

- Je... Je vais essayer de t'aider... Si... Si tu veux bien..., dit-t'il avec un petit sourire.

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Darwin s’approcha d’elle en trottinant. Elle émit un petit sourire timide en s’imaginant qu’il allait l’aider. Et lorsque celui-ci lui proposa son aide, elle se sentit plus que soulagée. En plus, il était de sa meute et Alouka qui n’était pas encore au courant des alliances entre les meutes pouvait, de ce fait, faire entièrement confiance au louvard. La petiote sécha ses larmes et releva la tête.

- Merci

Elle s’avança et fit spontanément une léchouille sur la joue de Darwin. Elle recula l’air penaud les oreilles baissées, sans trop savoir que faire. Elle hésitait. Elle ne savait pas trop, pour elle, c’était un geste normal qu’elle faisait avec son frère et ses sœurs quand ils étaient gentils avec elle. Mais là, elle ne le connaissait pas, et vu qu’il avait l’air très timide, elle avait peur de le mettre mal-à-l’aise.

Lorsqu'il se rapprocha d'elle, elle fit à nouveau un petit sourire timide. Darwin pensa qu'elle aimait bien sourire. Au moins, c'était une preuve de gentillesse. Une preuve qui pourrait peut être révéler une grande amitié. La petite louve sécha ses larmes. En les voyant encore, Darwin pensa aussitôt que ça faisait longtemps qu'il n'en n'avait pas versé quelques unes. La dernière fois c'était quand il s'était fait mal. Mais rien de très grave. Reprenons la réalité.

- Merci

Il n'eu pas le temps de dire un petit "de rien", qu'Alouka s'approcha du petit mâle et lui donne une lèche sur la joue. Ça y'est, Darwin va nous refaire son numéro de "la machine qui bug". Darwin n'avait pas l'habitude de recevoir des gestes ainsi. Que se soit des câlins ou des bisous. Il était un louveteau assez timide et dès que quelqu'un lui faisait ça, il ne pouvait pas s'empêcher de ne plus parler correctement. Alouka recula un peu et baissa légèrement les oreilles. Il fallait tout de même lui répondre. Mais quoi ? ... Il prit une grande inspiration.

- D-de... ri-rien...

Il baissa les oreilles et prit vraiment l'air timide. Détournant le regard sur le sol, il espérait qu'Alouka ne le prenne pas pour une fillette. Qu'allait-t'elle penser ? Il attendit le suite des évènements.

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Alors qu’Alouka, hésitante, jouait à enrouler un brin d’herbe autour d’une de ses griffes, la petite loupiote releva timidement la tête et pu ainsi voir la réaction de Darwin. Il ne paraissait pas mal-à-l’aise comme elle le redoutait, il paraissait juste extrêmement embarrassé. Et, en tant que timide, elle avait une idée de ce qu’il pouvait ressentir, bien qu’il lui semblait milles fois plus craintif. Darwin évita son regard. Il lui donna l’impression d’avoir peur d’être juger. Mais loin de le trouver ridicule, Alouka s’approcha de lui et lui donna une petite tape amicale sur l’épaule, l’air de dire " t’inquiète, j’m’en fou ". Elle redressa comme elle pouvait ses oreilles et tourna sa tête de façon à le regarder de face et lui fit un de ses larges sourires qu’elle avait encore en réserve. Et elle récidiva en lui faisant une léchouille sur l’autre joue. Elle recula un peu et remua la queue.

- Tu viens ? On va jouer ?

Oubliant totalement qu’elle était perdue loin de chez elle et que quelqu’un pouvait s’inquiéter, elle voulait simplement jouer. Peut-être allait-elle se faire gronder lorsqu’elle rentrera ? Mais elle n’y pensait même plus. L'insouciance du louveteau à peine sorti de l'œuf.

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Des oiseaux tournoyant au dessus de moi, avec ma petite mélodie que je me chantais sans cesse, je me sentais vraiment bien là... La vie n'était pas si horrible en fin de compte, il fallait juste trouver sa voix... En parlant de voix, celles de deux louveteaux me parvinrent, un mâle, ainsi qu'une petite femelle. Une odeur de loup Emeraude les accompagner, et je poussa un petit grognement. Rien de plus, car c'était des louveteaux, et je ne voulais pas les apeurer. Malgré tout, la curiosité me hantait, et je voulais absolument aller les rencontrer. Je m'approcha du lieu d'où provenait les voix, et je distingua nettement leur conversation. Ils avaient l'air timides. Trop mignons !Et... Ils voulaient rentrer chez eux mais ne savaient pas comment. Je me montra à eux, avec calme et douceur. Ils étaient vraiment mignons. Je leur dis d'une voix rassurante :

- Bonjour jeunes loups, n'ayez crainte je ne vous ferais aucune mal. Je suis moi même nourrice de la Meute Rubis. Qui êtes vous ?

Je leur souris calmement.

Alouka avait relever les yeux vers Darwin. Celui-ci, toujours en train de détourner le regard, il la regarda discrète du coin de l'oeil. Puis, la jeune louve des Émeraudes se leva et vint vers le petit mâle. Il tourna la tête pour mieux la voir. Qu'allait-t'elle faire maintenant ? Il ne se posa pas plus de question. Puis, Alouka lui donna une petite tape amicale sur son épaule gauche. Cette tape voulait sûrement signifier qu'elle s'en fichait un peu. Donc, ce n'était pas si grave. Puis, elle se mît en face de lui et fit un grand sourire. Darwin fut un peu surpris. Elle préparait quelque chose. Mais quoi ? Une léchouille ! Alouka ne se gêna pas pour lui en faire une autre. Pourquoi tant d'affection pour lui, d'un coup ? Il faudrait qu'il arrête de se poser des questions. Il ne faut surtout pas que son côté curieux prenne le dessus. Pour la simple et bonne raison que nous allons éviter des bêtises. La jeune femelle recula et sa queue se mît à remuer.

- Tu viens ? On va jouer ?

"Jouer". Il devait sûrement adorer ce mot. Son passe-temps préféré était de jouer. Avec tout voir encore avec n'importe quoi. Il fit disparaître son côté timide et se mît en position de jeu avec face à elle. Il remua lui aussi la queue. Puis, sans entendre quoi que se soit, une voix fit irruption.

- Bonjour jeunes loups, n'ayez crainte je ne vous ferais aucune mal. Je suis moi même nourrice de la Meute Rubis. Qui êtes vous ?

Il se retourna d'un coup sec et vit une grande louve. Normalement, il avait confiance en elles. Mais là, quelque chose de bizarre lui disait de rester à distance. Il recula pour se mettre à la hauteur d'Alouka, restant à côté. L'envie de baisser les oreilles et de rentrer la queue lui prenait sauvagement. Mais il ne voulait pas se montrer faible devant elle. Et puis à force de se montrer faible, les grands loups savent maintenant qui embêter. Il la regarda, sans dire un mot. Secrètement, il essaya de détecter l'odeur. Ce n'était pas une Émeraude. C'est sûr. Qui est-t'elle ? Que va-t'elle faire aux louveteaux ?...

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S’apprêtant à sauter sur Darwin, Alouka fut stoppée par une voix calme. Elle écarquilla les yeux de peur. Elle recula d’un pas et le louveteau recula aussi pour se mettre à sa hauteur. La louve fauve était très proches d’eux. Elle ne paraissait pas menaçante, mais cela ne rassurait pas davantage la princesse. Elle se colla totalement au louvard qui se tenait à ses côtés, se dissimulant presque totalement, sa tête étant la seule à dépasser. La louve se présenta comme nourrice Rubis. Qu’est-ce que c’était les Rubis ? c’était des gentil ? Ou pas ?... La loupiote se posait mille et une question. La posture de son nouvel ami faisait qu’elle avait un peu plus confiance, même s’il n’était visiblement pas sûr de lui à cent pour cent. Après un long silence, Alouka se décida à répondre, avec une voix très hésitante, à la question de la louve, toujours planquée dans le pelage de Darwin.

- Moi c’est Alouka … Et toi ?

Elle restait figée, les oreilles plaquées sur son crâne.

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[ Je peux ?]

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[Moi ça ne me dérange pas ^^J'attends que tu réponde alors ]

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Aujourd'hui, il n'y avait rien à faire. En faite, quelque chose clochait.Cela faisait plusieurs heures que Zoey cherchait ses copains. Elle avait l'habitude de jouer avec eux toute la journée et pour une fois, il n'y avait personne, absolument personne. Elle regardait à gauche, à droite, un regard hébété et à la fois amusé. Elle cherchait alors dans tout les recoins du camps, dans la tanière des anciens, à la base générale ou tout s'organise .. Rien ! Commençant à se lasser de chercher, Zoey s'arrêta un moment en plein milieu du camps, assise sur les fesses. Elle regardait les loups passer. Des traqueurs qui revenait de missions, des chasseurs avec du gibier, les nourrices qui promenait les tout petits, mais pas une seule traces de ses amies. Zoey baissa la tête et soupira, mais son attention fut vite reporter sur quelque traces qui menait en dehors du camp. Prit de curiosité, elle se releva et se dirigea vers ces traces. En faite, c'était des minies empreinte, toute petite comme les siennes. Zoey décida alors de les suivres, peu être trouvera elle ses copains au bout de ses traces ? Puis de toute façon, si ce n'est pas eu sa peu toujours l'occuper de jouer les enquêtrices, c'est mieux que de s'ennuyer. Elle s'engagea donc dans la grande forêt qui berçait la meute Emeraude depuis longtemps. Les feuilles n'était plus à cause de l'hiver. Il n'y avait que des racines, et c'était quand même assez flippant d'un coté. Le sol était assez humide, les empreintes de la petites Emeraudes ce mêlais à ceux qu'elle suivait. Elle continua sa trotte pendant un bon moment, puis elle s'arrêta net. Elle n'était plus chez elle. Les empreintes continuait et avait largement dépasser leur térritoires. Donc, ils étaient partits en dehors de leurs terres. C'était pas la première fois que Zoey partait du térritoires, elle commençait même à en avoir l'habitude. La dernière fois qu'elle était partit elle 'était retrouvée dans un immense cimetière dans les terres libres, et elle avait trouvée de la compagnie au près d'Indiana, elle était très gentille cette louve Rubis.

Oui, même Rubis Zoey l'appréciais, après tout les meutes sont alliés non ? A moins que si sa aurait été quelqu'un d'autre, elle se serait faite dévorée, Rubis ou pas. Plus Zoey avançait, plus il y avait des oiseaux dans le ciel. Elle leva la tête pour les regarders, un sourcils légérement levé. Elle n'aimait pas les piafs, à chaque fois elle a envie de les dévorés. Allez savoir pourquoi .. A chaque fois qu'un corbeau croasse dans son dos, elle se retourne et l'imite. Du coups le volatile noir fuit. Y'a de quoi, voir un louveteau croasser c'est quand même inquiétant non ? Donc imaginer si y'a des tonnes d'oiseaux dans le ciel .. Zoey continuait d'avancer, les yeux fusillé sur les oiseaux. Dans sa petite tête l'envie de les bouffers ne passait pas vraiment inaperçus sur sont petit village. Et arriva ce qui arriva, notre jeune loupiote arriva dans une immense vallées magnifique, le paysage était époustouflant, vraiment. Et .. y'avait des piafs, partout. Zoey les remarqua très vites et ce mit à taper dans tout ceux qui passait près d'elle. Elle se mit à hurler le mot '' Piaf'' et à courir dans tout les sens en les tapants. Comique n'est ce pas ? Une loupiote de deux mois qui chasse les oiseaux. Il avait tous une magnifique couleurs, et plusieurs sorte d'oiseaux aussi. Zoey continua sont petite stratagème quand elle vain se heurter contre une immense boule de poil brune. Elle se retrouva les quatre faires en l'air sur la louve brune. Elle releva à moitié la tête et reconnu tout de suite Indiana.
Elle se mit à remuer de la queue, un grand sourire au babine.

▬ « Oh Indiana ! Coucou ! » Dit t-elle joyeuse. Elle remarqua aussi ces amis qu'elle cherchait depuis le débuts, Darwin, Alouka. Enfin, ils étaient pas tous présent, y'avait que ses deux la. Elle remarqua qu'il avait peur d'Indiana. Zoey leur sourit, aussi.

▬ « Elle c'est ma copine, faut pas avoir peur ! » Leur dit t-elle avec sa petite voix comique. Les oiseaux volait au dessus d'eux, et très vite Zoey retrouva sa tête de folle tueuse. « Oiseaux. Oiseaux. Oiseaux. » Dit t-elle en les suivant de la têtes et des yeux.

Il sentit alors qu'Alouka était sous une vague de peur. Il y avait de quoi ! Se retrouver face à une louve Rubis, c'est clair que la confiance ne régnait pas vraiment. Sachant que les Rubis avait une réputation de sanguinaire et tout le reste. Que faire dans ces moments là ? Darwin était beaucoup trop peureux pour répondre ou se montrer dur. De plus, ce n'est qu'un louveteau alors cela n'allait tout de même pas fonctionner, s'il voulait jouer le dur. Alouka se mît contre Darwin. À ce moment là, il était un peu gêné. Ce n'était pas tout les jours que des filles venaient se coller à lui ou elles perdaient leur temps à lui couvrir les joues de bisous. Gardant les oreilles plaqué en arrière, elle fit sortir quelques mots de sa bouche.

- Moi c’est Alouka … Et toi ?

Darwin n'allait tout de même pas se présenter. Quoique ... Tout peux arriver. Il jeta un regard à l'Émeraude et se demandait s'ils allaient rentrer chez eux en un morceau. C'est vrai, quoi ! Enfin bref. Il baissa lui aussi les oreilles et entra sa queue entre ses pattes arrière. Que faire de plus appart montrer sa peur comme un idiot ?

- Et moi ... c'est ... Darwin ...

Quelques secondes après, il vit quelque chose percuté la Rubis. Qu'est-ce que c'était ? Un autre loup ! Enfin, un autre louveteau. Il ne savait pas qu'en moins de quelques minutes, quatre loup seraient regroupés ici, sur ce territoire. Est-ce qu'un autre allait venir, lui aussi ? Se posant cette question dans sa tête, le petit mâle tourna la tête de droite à gauche avant de le reposer sur la Rubis, encore sous un nom inconnu, pour lui. Et pour finir, il tenta de voir à nouveau la petite loupiote qui les avait rejoins. Celle-ci semblait déjà connaître la louve. Et apparemment, elle semblait porter le nom de "Idianna". C'était un nom assez beau.

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[Indiana ??]

[Indiana ne veut plus Rp ici :/... On continue ou pas ?.]

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à Archiver ! Merci :)