« - Once Upon a Time. »
|. Pv Firielle.

La jeune louve regardait la clairière d'un oeil attendri. Là, en dessous d'elle se trouvait toute sa famille : sa meute. La femelle au pelage blanc changea de position, se couchant sur le flanc sur le sol froid. Elle se trouvait sur un petit surplomb au dessus de la praire aux couleurs, là où se rassemblait le gros des loups de la meute des Diamants. Il était encore tôt, l'aube commençait à peine à colorer le ciel, le faisant d'abord pâlir puis créant un mélange de couleurs qui s'accordait à merveille avec la plaine qui s'étendait là. Elle regardait tout cela d'un oeil distrait. Tous ces paysages elle les avait vu les milliers de fois. Les regarder lui procurait toujours ce même sentiment de bien être mais aussi ce pincement au coeur en pensant qu'elle aurait pu les contempler la fourrure mélangée avec celle de sa mère. Elle y pensait tant que par moment cela la rendait malade. Parfois, elle sentait les larmes la gagner et elle se pressait de les refouler au plus profond d'elle même craignant le moment où elle ne pourrait plus ignorer sa tristesse.

Mais aujourd'hui elle se sentait assez légère pour une matinée d'hiver. Il n'y avait pas trace de neige, seulement une fine couche de givre qui faisait crisser l'herbe sous les pas des canidés. Leur souffle se transformait en un nuage de buée qui se mélangeait au brouillard matinal que le soleil peinait à traverser. Les arbres, doucement agité par le murmure du vent, bruissaient dans un bruit qui leur est caractéristique. Quelques mésanges poussaient des cris mélodieux étouffés par la brume ambiante. Tout cela était devenu son quotidien et il lui arrivait de se demander comme elle survivrait si tout cela lui était enlever. En général elle repoussait ces pensées en frissonnant mais cette fois elle n'en avait pas l'envie. Elle y réfléchissait comme on peut réfléchir à notre avenir, à ce que nous ferons le lendemain. Elle s'imaginait errer dans des contrées inconnues, loin de tout ce qu'elle avait toujours connu. A vrai dire, elle avait le plus grand mal à s'imaginer vivre loin de ce territoire qui était devenu le sien. Non plus que tout elle voulait vivre, ici avec les siens et si elle devait fonder une famille, ce serait ici. Sur la terre où elle avait vu le jour, cette terre qui l'avait vu grandir.

Elle écoutait donc le chant des oiseaux, le bruissement des proies dans les fourrés. Elle savait que il faudrait bientôt qu'elle se lève pour aller vaquer à ses occupations quotidiennes aux tâches qui lui étaient confiées. Mais elle se sentait bien, allongée contre le sol glacé. Elle éprouvait une sorte de sérénité que presque rien ne pourrait troubler.

| Voilà la bête, en espérant que ça te plaise. Si tu veux que je modifie quoi que ce soit dit moi :3
Et désolé c'est un peu court. |