Caractère

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Si vous vous fiez à son physique, vous devinerez aisément qu'à travers sa beauté, Inaya n'est pas l'une de ces louves mièvres et soumises qui trouvent leur bonheur dans le rôle de l’héroïne de bouquin à l'eau de rose. Elle sait parfaitement pourquoi les mâles se retournent sur son passage et ce dont elle est capable, mais ce n'est pas pour autant qu'elle tourne à la femme fatale, même si elle en a le flamboiement. Ce qui lui vaut tant d'admirateurs, c'est surtout son élégance sauvage, sa grâce d'amazone, une fierté d'être libre qu'elle place au-dessus de tout. Elle défend ce qu'elle croit être juste grâce à sa langue de vipère, avant ses griffes, et ne respecte que ceux qui lui ont prouvé qu'ils en étaient dignes. Si elle peut paraître simplement imbue d'elle-même, c'est au contraire une personne qui peut être chaleureuse et aimante, mais qui a juste besoin qu'on lui prouve sa valeur. Dans le plus général des cas, ce qu'elle ne peut supporter, ce sont les gens qui croient la cerner, alors qu'elle-même n'est pas sûre de se connaître totalement. Elle est toutefois consciente qu'elle s'enflamme rapidement, et s'efforce donc de calmer ses ardeurs. Au premier contact, elle vous ignorera ; mais si vous continuez de vous enfoncer, rien ne peut vous garantir qu'elle ne vous écrasera pas comme un vulgaire moucheron.

Physique

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Inaya est une belle louve. Fine et élancée, son corps souple est celui d'une chasseresse, aux muscles secs et nerveux. Son pelage doux et court est blanc comme la neige. Ses grands yeux sont de la couleur du miel, doré comme les rayons du soleil se répercutant sur de l’or. Si vous la voyez bâiller, manger, ou même se faire les griffes sur l'écorce d'un tronc, vous remarquerez sans aucune difficulté la couleur ivoire de ses crocs et griffes, pointus à souhait. Elle a le port de tête altier, et il n'est pas rare de la voir rejeter le menton en arrière avec dédain, tout en lâchant l'un de ses petits sifflements méprisants qui font tout son charme et son inaccessibilité. Tout dans son attitude, sa démarche, son expression, reflètent son arrogance : elle a confiance en elle et ses capacités, et cela se ressent.

Histoire

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Inaya est née en hiver, quand la neige déposée encore ses beaux flocons blancs et immaculés sur la terre, les buissons et les arbres. Elle n’a pas eu de frère ou de sœur et tout ce qu’elle a connu c’était l’amour de son père. Elle ne se souvient pas de sa mère, la louve qui l’a allaité pendant ses premiers mois, tuée par un scorpion alors qu’elle patrouillait près du Désert Démoniaque.
Elle a donc grandit au côté de son père. Il a tout fait pour faire d’elle la meilleure louve de la meute, lui répétant sans relâche qu’il fallait qu’elle soit le plus proche de la perfection pour elle-même, pour la meute, pour lui, … Et pour sa mère. Elle garde tout cela en tête, elle continue de tout faire pour atteindre son but, plus difficile à atteindre que ce qu’on lui avait fait croire. Et même après la mort de son père et s’échine à devenir la louve la plus parfaite possible.
Patrouilles, gardes de nuit et de jour, batailles, … Elle se donne à sa meute, la protège de son mieux. Elle oublie qu’elle aussi elle existe. Qu’elle peut avoir une vie. Qu’elle peut apprendre à connaitre les autres … Mais tout ça ne lui effleure pas l’esprit. Et puis elle se fiche bien des autres, de ceux qui se contentent d’un « c’est bien » au lieu de pousser leur limite pour entendre un « c’est parfait, félicitation ».
Bref, elle n’a pas fait grand-chose de sa vie jusque-là. Pour elle, si, elle a fait tout (ou presque). C’est tout ce qui compte de toute manière. Qu’elle soit fière de son parcours.