Printemps, été, automne et hiver, quatre saisons mais qui pourtant, sont uniques. J’aime bien le printemps. Ces fleurs de toutes les couleurs sont très belles et en plus elles sentent bon. Je m’en rappelle, quand j’étais encore une sadique sarcastique je les écrasais, et les escargots qui allaient avec. Mais là c’est différent. Je vois le monde d’un autre coté. C’est comme le blanc et le noir. Il y a quelques mois je me trouvais dans le noir, et là je bascule chez le blanc, comme par magie. J’étais maintenant chez les blancs, mais pas chez les Diamants, hé hé ! Je crois avoir fais mon maximum, et en suis contente. C’est bien pour ça que je traine chez les autres maintenant. En voici la preuve, mon voyage se prolonge chez les saphirs. Je n’avais encore jamais eu l’occasion d’aller chez eux mais là je découvre un nouveau monde, de nouvelles terres, une nouvelle meute et peut-être bien une nouvelle rencontre ? Peut-être bien oui, car normalement dans une meute il y a des loups ! Hé hé ! Je me trouvais dans un endroit sublime et magnifique. Le soleil tapais, mais c’est cela qui embellissait cet endroit merveilleux et chaleureux.  C’était le matin, la rosé était encore restée. On aurait put croire que cela était des perles, tellement elles étaient roses, ou encore tellement leur forme ronde leur donnait beaucoup de charme. Je voyais, quelques fourmis qui s’abreuvaient dans les gouttes de rosé. Quand elles buvaient, elles enfonçaient leur mandibule dans la goutte d’eau et elle s’abreuvaient comme ça. C’état très étonnant de les voir agir comme ceci, et de savoir que même si elles sont petites, elles peuvent accomplir de grandes choses. C’est pareil pour moi finalement. Je suis petite mais je suis capable de bien des choses. Je me promenais, librement parmi les fleurs qui entouraient l’arbre immense aux longues branches qui retombaient. Cet arbre ? C’était un saule pleureur.  Un arbre immense qui avait beaucoup de charme. Ces longues branches étaient recouvertes de feuilles qui me semblaient très douces. Je m’approchais alors de celui-ci, et m’assis devant lui. Et c’est alors qu’un souvenir lointain réapparut dans ma mémoire. Il s’agissait d’Oblivion, qui m’avait un jour raconté une histoire, ou une légende, je ne m’en souviens pas trop. Je vais vous la raconter, car en pus il s’agissait d’une légende qui avait eu lieu, si un jour elle avait eu lieu bien sûr, ici, près du saule pleureur. Alors. Commençons. Dans une nuit qui paraissait très longue, oui très longue car cette histoire avait duré longtemps. Dans une nuit d’hiver, un loup blanc aux yeux bleus traversait le champ de fleurs qui menait au saule pleureur. Il reniflait bien des fleurs, mais une en particulier l’intéressait plus que les autres. En tant que druide des Saphirs, il avait pour mission de trouver une fleur qui pourrait guérir un mal de gorge atroce. Cette fleur était de l’Aigremoine. Une fleure jaune qui guérissait les maux de gorges. Mais ce brave loup ne le savait pas. C’était un apprenti, et il devait apprendre tut seul. Alors, il cueillait la mauvaise plante. Mais lorsqu’il se retourna pour se rendre chez le dominant pour lui rapporter cette plante médicinale, une voix parlait. Quelqu’un, ou en fait, quelque chose. Le jeune loup se retourna donc et regardait alors le saule pleureur, car la voix devait venir de là. Cette voix disait « tu t’es trompé de fleur brave loup. Prend la fleur jaune qi se trouve à ta droite, et tu sauras être récompensé par ton chef. » Le jeune loup écoutait et obéissait alors. Il prit la fleur jaune et la rapporta à son chef. Son chef le récompensa alors, et le loup blanc retourna voir l’arbre. Il ne savait pas du tout que c’était lui qui avait parlé. Mais il avait des doutes, car il avait regardé partout et nul loup n’était dans les parages. Alors, il remerciait l’arbre, oui c’était complètement absurde ! Mais il le fit quand même. L’arbre était heureux, et le jeune loup aussi, et celui-ci retourna voir son dominant. Finalement, la légende dit que le saule pleureur parle lorsque l’on en a besoin, il nous aide. Nous réconforte, et nous projette dans l’avenir. Je ne sais pas s’il faut vraiment croire en cette légende qui me parait totalement absurde à la première écoute. Mais lorsque je me rends sur les lieux, comme là, je men dis « est-ce que finalement cette histoire n’est pas une légende ? » Je continue de me poser cette question. Retournons à la réalité maintenant. Je suis devant cet arbre, et j’ai envie de lui parler. Mais est-ce bien nécessaire ?! Je vais tenter, l’on ne sait jamais. Si ce n’est pas vrai, je n’en aurais pas du tout après Oblivion, mais après tout ce n’est qu’une légende, alors pourquoi essayer. Mais cela me parait tellement réel quand je vois cet arbre ! Je me levais, et me retournai alors. Je voyais ce champ de fleur, et retrouvais cette fleure jaune que la légende racontais. Je la cueillais alors et la posa délicatement sur le bas du tronc de l’arbre. Je souriais et m’allongeais devant lui avant de fermer les yeux et m’endormir.