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L'été persiste sur les territoires Temporaliens, pour le plus grand plaisir des loups habitant ces terres. Uniquement chez les Améthystes, la chaleur n'est pas au rendez-vous, et les températures ne dépasseront pas les 20°C. Pour tous les autres territoires, soit les Saphirs, Rubis, Émeraudes et Diamants, les températures dépasseront largement le seuil des 30°C, alors ne restez pas exposés au soleil trop longtemps!
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Notre amour n'est en vérité que l'apothéose de notre haine - with Keane.

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Hélios

Everyone knows bad girls
have more fun. †

Hélios


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MessageSujet: Notre amour n'est en vérité que l'apothéose de notre haine - with Keane. Notre amour n'est en vérité que l'apothéose de notre haine - with Keane.  I_icon_minitimeDim 25 Aoû - 11:09

Le jour déclinait avec une lenteur absolue ce qui laissait le temps à tout un chacun de contempler le spectacle qu’offrait le coucher de l’astre solaire. Un à un, les ultimes rayons s’inclinaient adroitement devant les terres qu’ils avaient illuminés durant une journée entière avant de se retirer pur laisser place à la nuit, tout aussi poussivement. Et c’était dans cet embrasement d’or et de bronze, de couleurs chatoyantes et sombres, entre l’union du jour et de la nuit, qu’un loup brun se dévoila. Sorti de l’ombre des arbres, il galopait avec une prestance inégalable et une grâce inouïe que l’on ne pouvait nier. Ses puissantes pattes foulaient le sol avec entrain dans un concert de martèlements plus assourdissants les uns que les autres. Mais il ne semblait pas y porter la moindre attention et s’appliquait juste à serpenter entre les frondaisons des arbres, obstacles naturels qu’il évitait aisément. Bien trop aisément même pour que s’en soit une facilité toute acquise. Chez cet être majestueux, il était devenu comme une seconde nature de flâner à travers les bois. Flâner jusqu’à connaître les moindres recoins de ces territoires boisés qui n’avaient donc plus aucun secret pour ce loup que l’on nommait Hermès. Bandit solitaire dès son plus jeune âge, alors qu’il était  d’une fougue et d’une vivacité renversante, il avait arpenté ces forêts sans relâche. Et sans jamais éprouver une once de lassitude. C’était sa vie qu’il avait suivi comme le cours d’un long fleuve tranquille. Jusqu’à ce que l’idée de rejoindre une meute pour en assurer la protection ne lui vienne à l’esprit. Et finalement, il ne sut jamais si s’enrôler chez la meute la plus pacifique qu’il eut rencontré fut un choix astucieux. Encore aujourd’hui, la question venait s’apposer à son esprit sans qu’il ne parvienne à trouver de réponse, et restait dans l’attente interminable d’une quelconque réfutation. Mais rien. Son interrogation ne cessait de le tarauder et de le hanter à tout moment. Jour et nuit. Dans ses rêves comme dans ses cauchemars, sans lui laisser le moindre répit. Et la fatigue devenait vite son ennemi primordial. Ses traits tirés s’affaissaient peu à peu alors que le gardien enchainait bâillement sur bâillement, parvenant difficilement à camoufler l'anéantissement  qui s’était répandu dans tout son corps. Par moments, il semblait voguer très loin d’ici, dans les méandres de son esprit ou ailleurs, je n’aurais su le dire, le regard vague et lointain. Dans un état de léthargie profonde. A l’accoutumée, on le connaissait comme étant un loup qui recelait d’une fougue débordante, d’une jeunesse éternelle qui charmait tant, d’une jovialité à toute épreuve et d’un moral d’acier. Mais comme bien d’autres, Hermès pouvait aussi être sujet à de légers moments d'égarements, où il ne savait plus que penser, où il ne savait plus que dire, plus que ressentir. Il lui fallait juste rester seul pour remettre à  l’heure l’horloge de sa vie, perdu  loin, très loin d’ici, dans un monde fantasmagorique bâti sur ses propres pensées et dont seul lui connaissait l’accès. Et dont seul lui avaient les clefs.
Sans qu’il ne s’en rende compte, l’instinct du brun l’avait porté jusqu’à la Montagne des Ancêtres. Le  point où la montagne touchait le ciel, là où, disait-on, les esprits s'éveillaient. Certains certifiaient qu'il ne s'agissait que de foutaises, de purs mensonges mais Hermès y croyait de tout son être, en fervent Diamant qu'il était et était bien décidé à un jour montrer au reste de sa meute qu'ils se trompaient tous. Ainsi, un à un, ses membres venaient laisser leurs empreintes sur l’épaisse couche de neige qui recouvrait le chemin sinueux qu’il se devait d’emprunter pour arriver au sommet tandis qu’un souffle rauque s’échappait de ses lèvres finement entrouvertes, sous l’effort qu’il fournissait. Ce ne fut seulement qu’après de longues minutes, ou même de longues heures, je n’aurais su le dire, qu’Hermès parvint au lieu tant attendu pour embrasser le paysage neigeux du regard et non sans esquisser un sourire frivole. Furtif.  Rien ne perturbait le calme inouï qui s’était installé à cette hauteur vertigineuse. Pas même le chant des oiseaux, volatiles qui ne semblait pas avoir trouvé leur parangon utopique en ce lieu, puisqu’il n’en subsistait pas le moindre.  Face au vide instable qui s’offrait à lui, Hermès semblait telle une statue de marbre. Figée dans une immobilité des plus parfaites. De ses griffes recourbées jusqu’à ses oreilles qui pointaient sous une fine pellicule de neige qui s’était déposée sur lui, le gardien ne laissait transparaître aucune de ses émotions. Il dévoilait juste un corps tendu à l’extrême, au bord d’un gouffre béant d’où la moindre chute devenait mortelle. Ou non. Le brun aux prunelles dépareillées se souvint de ce jour où il avait échappé à une mort certaine, de ce jour où sa dominante lui était venue en aide, de ce jour où elle lui avait sûrement sauvé la vie. Il en avait gardé une fâcheuse cicatrice qui rejoignait les vestiges de ses combats antérieurs mais tout le reste s’était estompé au profit d’un souvenir chimérique. Celui d’une amitié naissante avec sa dominante, qui jamais jusque lors n’avait été brisée. Et tout laissait prédire qu’elle ne le serait jamais. Mais malgré tout ça, malgré tout ce que le gardien avait pu vivre au cours de son existence, malgré toutes les difficultés surmontées,  il avait peur, mué à la fois entre le désir de vivre comme tout un chacun mais aussi celui de mourir fatalement pour ne plus avoir à ressentir les peines qui l’accablaient. Les peines d’amour, qu’il n’avait jamais su guérir et auxquelles il n’y avait aucun remède. Il lui aurait fallu aimer de nouveau pour oublier cette première déception sentimentale que lui avait causée Faith mais c’était bien au-dessus de ses forces, de ses convictions et surtout, il était bien décidé à respecter sa promesse. Jamais plus il n’éprouverait ce sentiment que l’on appelait communément l’amour. Bien sûr, il n’en restait pas moins attiré par la gent féminine et enchainait sans vergogne les conquêtes. Parmi toutes celles-là, une en particulier avait retenu son intention. Une en particulier qui ne le laissait pas impassible et avait réussi à lui faire ressentir moult sensations plus inouïes les unes que les autres. Mais s’il avait des vues imprenables sur cette louve, elle n’en restait pas moins une sauvageonne des Améthystes avec qui toute relation restait périlleuse. En ces temps d’hostilité, il ne faisait jamais bon de flâner avec l’ennemi, et ces ennemis n’étaient pas les plus tendres que l’on puisse trouver. On les disait sempiternellement sauvages et maîtres dans l’art de l’assassinat. A vrai dire, Hermès avait eu moult fois l’occasion d’observer les techniques de luttes de ce clan infâme, et force lui avait été de conclure qu’ils n’excellaient pas dans les combats rapprochés. Dans les ténèbres les plus obscurs, ils se mouvaient tels des ombres et sautaient sans plus tarder sur leurs proies, les babines retroussées en un rictus effroyable qui avaient pour effet de faire dresser les poils sur l’échine avant de mourir, inéluctablement. Avec cette dernière image des plus saisissantes. Celle d’un prédateur fondant sur sa victime, le sourire aux lèvres et le plaisir se lisant sur les moindres traits de son visage. Ce n’était ainsi, ni plus ni moins, qu’une meute de lâches prêts à tout pour amasser le plus de victimes sur leur passage. Prêts à tout pour arriver à leurs fins. Prêts à tout pour obtenir vengeance et enrôlant chacune des meutes de Temporal dans une guerre inévitable. La paix qui avait régné pendant un long moment s’amenuisait peu à peu pour laisser place à de farouches hostilités qui se termineraient à coup sûr dans des bains de sang et par la mort de nombreux loups. Hermès avait peur. Il ne pouvait se l’avouer à lui-même sans ambages mais il redoutait cette plausible guerre qui menaçait d’éclater. Il craignait pour sa meute mais aussi pour les autres. Et pour Keane, contre toute attente. Le brun poussa un soupir  acrimonieux à ces pensées qui s’entrechoquaient dans sa tête dans un fracas assourdissant. Si toutefois guerre il y avait et même s’il ressentait une peur fugace, le gardien se dévouerait corps et âme, comme il l’avait fait depuis le début, pour protéger le siens. Et s’il en fallait encore plus, alors il donnerait tout ce qui était en sa mesure jusqu’à mourir pour accomplir sa mission à bien, jusqu’à tuer les loups de meutes ennemies avec qui il avait fini par nouer quelques affinités, jusqu’à faire des veuves par milliers. Du moins, c’était ce qu’il se disait en son for intérieur. S’en sentirait-il capable s’il se trouvait par exemple face à Keane? Un frisson d’horreur le saisit et dévala le long de son dos sans ménagement tandis que la réalité s’imposait à lui. Il la tuerait. Si jamais il y parvenait, du moins. Car avec cette louve de nacre, il fallait s’attendre au meilleur. Comme au pire.
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Azazel

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MessageSujet: Re: Notre amour n'est en vérité que l'apothéose de notre haine - with Keane. Notre amour n'est en vérité que l'apothéose de notre haine - with Keane.  I_icon_minitimeMer 28 Aoû - 15:40

HRP:

La neige crissa, une fois de plus, en réponse à tes coussinets roses qui foulaient à un rythme soutenu, enfin, des terres qui n’étaient point les tiennes. Pourquoi enfin ? Parce que tu avais longtemps hésité à pénétrer en territoire Diamant afin d’assouvir tes désirs de groupie. Bien que l’avouer t’était encore ardu, il fallait se rendre à l’évidence : de ce loup, tu en étais littéralement dingue. Triturant sans cesse tes pensées, son souvenir écumait ton subconscient comme ton conscient, à la recherche de dernières barrières mentales érigées par toi-même, dans une optique purement naïve de résister à pareil charme. Ses pupilles, de couleurs différentes, que tu aurais souhaité affronter plus longtemps te suivaient partout. Ne te laissant de répit que lorsque le sommeil s’abattait sur toi, salut tant espéré durant toute la journée. Encore heureux que tu ne rêves pas de lui, sans quoi, n’aurais-tu eu aucune chance de pouvoir échapper à ce souvenir lancinant. Mais pire encore, tes jours étaient ponctués par le goût de votre étreinte, courte mais que tu avais intensément ressentie, plus que par des plans stratégiques permettant aux Améthystes de se sortir de leur situation bancale. Ceci te mettait mal à l’aise, sachant que la meute avait nettement plus besoin d’un meneur que d’une louve transie d’amour et faussement responsable. Secrètement, tu avais honte de ton comportement, tout en ne laissant rien paraître d’autre qu’une assurance sans faille – comme on te l’avait appris. En apparence concentrée sur les différents possibles qu’avaient les Améthystes, ton cœur et tes pensées n’allaient vers qu’une seule personne. Peut-être était-ce du à autre chose… Comme tes chaleurs, par exemple. Et oui. Maudite période que tu redoutais autant que tentais de fuir, sans succès. Alors, n’ayant aucun compagnon pour assouvir ce besoin poignant, tu étais forcée de fuir autant que possible chaque mâle que tu croisais. Cela t’était déjà assez difficile comme ça de freiner cet appel à la reproduction, mais bien sûr, fallait-il encore que ton corps athlétique émette un doux fumet d’hormones, qui attirait la gent masculine comme le miel les abeilles. Cette situation désagréable t’avait forcée de quitter ton territoire, afin d’éviter toute situation ambiguë. Te mettant en embarras devant ta meute. Pourtant, rien ne t’empêchait de fouler les autres terres en tant que simple louve Améthyste. Un sentiment de liberté t’envahissait régulièrement lorsque tu avais l’occasion de fuir ce pouvoir qui reposait sur tes épaules. A trois ans, tu étais devenue la dominante d’une meute autrefois bien puissante et influente. Maintenant qu’un Alpha avait repris la tête du clan, ce dernier comptait sur son nouveau chef afin de l’amener au summum de sa gloire passée. Et peu se rendaient compte, si ce n’est personne, que de telles responsabilités retombaient sur toi : jeune femelle étrangère, ayant le mal du pays et regrettant la neige éternelle de tes terres d’antan. C’est donc volontiers que tu fuyais le mode de vie – bien que ce dernier soit presque pour lequel tu avais été éduquée – d’Alpha, te soustrayant momentanément aux tâches qui auraient dues être tiennes. Attitude d’une louvarde irresponsable, toi-même le savais et pourtant n’arrivais à l’éviter.

Mettant donc la faute sur la nostalgie de tes terres d’autrefois, là où jamais été il n’y avait, tu avançais comme raison pour ton intrusion l’envie de ressentir à nouveau cette sensation mordante qu’était les flocons sous tes pattes et le vent hivernal soufflant dans ton pelage, pour une fois non déplacé en ces lieux blancs. Néanmoins, et cela tu le reconnaissais au fin fond de toi, ce n’était là qu’une raison secondaire quant à ton apparition sur les terres ennemies. Finalement, le seul réel motif ne se résumait qu’à un mot. Un nom. Hermès. Tu le savais Diamant, mais, à cause de ton frais statut, n’avais pu t’infiltrer avant ce jour sur le territoire de sa meute. A présent que tu en avais l’occasion, tu te dirigeais fébrilement – tel un loupiot à peine sorti du ventre de sa mère – vers la seule et unique montagne de Temporal, la Montagne des Ancêtres. Tu ne te doutais même pas des rumeurs qui traînaient sur ces lieux, y relatant l’existence d’un endroit où les morts et les vivants avaient l’occasion de « coexister ». De toute manière, si tu avais été au courant, aurais-tu balayé ces arguments de la patte d’un haussement de sourcils évident. Tu n’avais pas été élevée dans cette optique là, les mythes et chimères ne t’avaient jamais effrayé et cela ne commencerait pas aujourd’hui. Pourtant, tu redoutais bel et bien une chose : ne pas le croiser. Car oui, te venait maintenant à l’esprit qu’il était fort probable que de ne serait-ce que l’apercevoir était impossible. Après tout, les terres Diamants sont grandes. La probabilité de tomber sur Hermès spécifiquement s’amenuisait de plus en plus, à chaque pas effectué. Tout en gardant le fervent espoir de revoir ce mâle au charisme attachant et à la voix chantante.

L’escalade ardue ne te donnait pas trop de fil à retordre, bien qu’elle éprouvait sérieusement ton rythme cardiaque. La neige alentour ne laissait deviner de toi que le bout de tes oreilles d’encre, semblables à deux taches dansant sur le duvet blanc et épais qui recouvrait la montagne. Tes muscles ciselés travaillant en chœur avec ton souffle de plus en plus rauque, tes poumons s’emplissant du blizzard qui passait quelques rares fois. Tes pattes, soulevant poudreuse et flocons, s’agitaient à une vitesse respectable pour une jeune louve qui vivait sur un terrain en majorité plat en temps normaux. La courbe qui devenait de plus en plus accentuées fini par s’aplanir, t’amenant quasiment au sommet. Levant la tête telle une conquérante, tu t’abandonnas simplement à la contemplation du pic qui captait encore quelques derniers rayons solaires. La journée se terminait, laissant place à sa sombre rivale : la nuit. Le froid se ferait très bientôt plus mordant et la montagne encore moins hospitalière. Etonnamment, tu ne songeas même plus à la raison pour laquelle tu étais venue ici, trop absorbée par autre chose, pour une fois. La neige n’était pas gadoue chez les Diamants. Elle était voluptueuse et étincelante, ne se laissait point aplatir car, au contraire, plus on avançait et plus elle semblait prendre de l’ampleur. Ravie de retrouver un peu de chez toi, tu ne sentis même plus tes muscles travailler et ne fis qu’avancer sans grand but. Serait-ce grâce à cela que tu finis par tomber sur un Diamant ? Enfin tomber ne serait pas la définition exacte. Contre toute attente, tu perçus d’abord une odeur se renforcer. Cet effluve embaumait les lieux et l’évidence qu’un Diamant traînait par-là s’imposa à toi. Intriguée, avec une pointe de crainte cependant, tu redressas vivement tes oreilles vers l’avant et humas l’air en fronçant sans ménagement ta truffe. Certaine que le Diamant en question t’avait lui aussi repérée, tu suivis son parfum lentement, te rapprochant inexorablement de ton but. L’excitation faisait battre ton cœur plus vite encore que pendant ton ascension, ce dernier imaginant déjà retrouver celui qui le tourmentait depuis tant de lunes. Cela ne manqua pas. Se tenait non loin un loup brun, son pelage foncé contrastant agréablement avec ce paysage blanc, une silhouette élancée mais qu’on qualifierait tout aussi bien d’athlétique et de musclée. A une telle distance, tu ne saurais dire s’il t’avait remarquée ou non. Et surtout, s’il t’avait reconnue. Ta silhouette se confondant avec la poudreuse, pourrais-tu peut-être encore le savourer du regard avant de t’approcher ? Te tapissant au sol, les oreilles aplaties de sorte à ne pas laisser leurs bouts te trahir, tu raidis tes muscles et attendis. Même pas consciente que cette attitude ridicule ne pèserait clairement pas dans ton côté, bien que tu puisses toujours réfuter avoir voulu te camoufler afin de te protéger. Et non l’épier. Tes orbes dorés fixant sans sourciller le loup, qui se fondait peu à peu dans l’obscurité, tu patientas. Attendis quelque chose. Mais pas évident de tenir en place alors que celui qu’on a tenu à revoir ces derniers jours se trouve sous nos yeux. Alors, prenant ton courage à deux pattes, tu te relevas dignement, comme si rien ne s’était passé, et marqua un temps d’arrêt avant de finalement te décider à le rejoindre. Inconsciente que c’étaient désormais tes hormones qui menaient la partie et que tu dégageais une sorte d’« appel au secours » dont presque aucun mâle ne pouvait résister, tu t’approchas du Diamant en faisant voler quelques nuages de flocons. S’il ne t’avait pas encore remarquée jusque-là, à présent il saurait qu’il n’était pas seul.
- On s'est déjà croisés, je me trompe ?
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