Je me promenais en terres Rubis. Je stressais sur le coup. Le fait de me dire que je m’aventurais là-bas me faisait mal au ventre. J’avançais à une allure cadencée. J’arrivais près de l’arbre ensanglanté, qui m’impressionnait beaucoup à première vue. Je le regardais, le contemplais. Quel magnifique arbre ! Même moi de mes jours n’avais encore jamais vu un élément naturel aussi majestueux et impressionnant que celui-ci. Je devais, en une seule vie, découvrir tous les territoires qui m’entouraient. Si il m’en manquait un, pour moi ce serait un échec. Je m’approchais de cet arbre gigantesque. Ses feuilles rouges ensanglantées devaient très certainement faire la fierté des Rubis. Je regardais autour de moi. Non, seule une prairie vaste m’entourait, ainsi que cet arbre, rouge. Je tournai la tête vers ma droite. Je ne vis qu’un champ désert, vaste, où l’herbe y poussait avec grand succès. Je tournai maintenant ma tête vers ma gauche. Je ne vis qu’un champ, le même que celui de droite. De l’herbe, ça il n’en manquait pas ! Je regardai droit devant, et ausculta l’arbre ensanglanté. Des minutes passèrent, vraiment, contempler cet arbre si majestueux, je ne m’en lasserai donc jamais ! Je m’allongeai. A force d’être debout j’avais mal aux pattes. En plus d’avoir mal au ventre, à cause du stress, je me sentais vraiment fatigué, voir assoupi. La seule chose que je redoutais le plus, c’est que la dominante Rubis vienne et me tue. Pourquoi suis-je venu là comme un crétin face au danger ? Parce que découvrir cet endroit devait être fait, être réalisé. Soudain, j’entendis un bruit. Je sursautai. Qu’est ce que c’était ? Qui était-ce ? Que me voulait-il/elle ? Qu’allais-je devenir ? Fasse aux rubis, je devais m’attendre à tout. Je regardai vers l’endroit d’où provenait ce bruit, en silence, j’attendais. Je ne vis rien. Absolument rien.